Les gouvernements africains doivent travailler avec les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur de l’agriculture pour harmoniser les politiques commerciales intra-africaines en vue d’accroître les échanges transfrontaliers, a déclaré, jeudi à Nairobi, une organisation à but non lucratif.La Directrice exécutive du Réseau des femmes africaines dans l’agroalimentaire (AWAN-Afrika), Mme Béatrice Gakuba a déclaré que cela contribuerait à créer des opportunités pour les femmes commerçantes qui constituent l’essentiel des négociants en céréales en Afrique.
Mme Gakuba a ajouté que l’Afrique a une occasion unique de tirer profit de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pour exploiter tout le potentiel des femmes africaines dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) indiquent que, même si les femmes représentent 40% de la main-d’œuvre agricole sur le continent et produisent au moins 70% des aliments consommés en Afrique, leur rôle dans le secteur agroalimentaire reste encore limité.
S’exprimant à la veille du Sommet de trois jours sur le commerce des céréales en Afrique (AGTS 2019) prévu à Mombasa, Mme Gakuba a déclaré qu’il est nécessaire de renforcer les capacités des femmes commerçantes pour qu’elles puissent accéder au plus grand marché créé avec la mise en œuvre de la ZLECA.